Bien que les ventes de logements au Canada continuent de se développer, les experts craignent que la bulle immobilière au Canada n'éclate bientôt.
18 novembre 2014
Bien que les ventes de logements au Canada continuent de se développer, les experts craignent que la bulle immobilière au Canada n'éclate bientôt.
Les données du marché de l'immobilier continuent d'afficher des gains positifs et les agents immobiliers ont foi dans le marché, mais certains économistes et autres experts financiers estiment que le marché de l'habitation est non viable.
Les taux d'intérêt continuent à rester faibles alors que le prix des maisons augmente. Une étude de la Deutsche Bank publiée à la fin de 2013 a déclaré que l'immobilier au Canada est le plus surévalué du monde. L'abordabilité du logement ne se fonde pas sur le prix, mais sur les taux d'intérêt qui maintiennent les prêts hypothécaires à un niveau abordable. Si les taux d'intérêt étaient ajustés à la hausse, le problème est que de nombreux propriétaires de maison pourraient ne pas être en mesure de payer leur hypothèques actuelle.
Une dette élevée est également un facteur contributif. Selon Nelson Smith de Motley Fool, pour chaque 100$ acquis, les Canadiens doivent en moyenne 164$. Les propriétaires souscrivent des seconds prêts immobiliers pour les aider à faire face à leur dette. Si le marché du logement se bloque, les propriétaires seront aux prises avec une dette de logement qui ne correspondra pas à la valeur de leur bien.
Une pénurie de premiers acheteurs est à l'horizon. L'économiste Robert Kavcic a souligné que le boom immobilier actuel est dû en partie aux « Écho-Boomers » (25-34 ans) qui achètent des condos pour vivre la vie urbaine qu'ils préfèrent. La prochaine génération qui arrive derrière les écho-boomers est beaucoup plus petite. Au cours des prochaines années, les jeunes acheteurs seront moins nombreux à arriver sur le marché, mettant le Canada sur la voie d'une crise du logement d'ici 2018, selon le Huffington Post.
Laissant les craintes de côté, le marché canadien de l'immobilier continue de prospérer dans de nombreux domaines. Selon RBC Economics, les ventes de logements ont augmenté d'un peu moins de 2 % en août par rapport à juillet 2013. Le rapport met en garde que si les taux d'intérêt augmentent, l'abordabilité du logement pourrait être à risque en raison des prix élevés actuels sur le marché immobilier canadien.
Si vous n'êtes pas sûr de l'état actuel du marché de l'immobilier, vous avez deux options: profiter de taux d'intérêt bas aujourd'hui, en gardant à l'esprit que les prix peuvent être plus élevés qu'ils ne devraient l'être, ou attendre un peu plus longtemps pour voir si les prix baissent, sachant que les taux d'intérêt pourraient augmenter. De toute façon, il n'y a aucun moyen de savoir avec certitude ce qui se passera sur le marché canadien de l'immobilier, mais les préoccupations des experts du secteur doivent être pris en compte.
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