Café Graffiti est de fournir un environnement pour les jeunes. Ils peuvent se réunir pour discuter, trouver une oreille attentive à leurs besoins. En outre, la veille Café Graffiti de reconnaître les jeunes artistes professionnels, tout en aidant à lutter
Raymond Viger, journaliste et écrivain, est le directeur général de Le Journal de la Rue,un organismequi oeuvre, depuis plus de 25 ans, auprès de jeunes marginalisés afin de les réinsérer dans la société, en les aidant à s’extérioriser et à s’exprimer. Raymond s'est impliqué comme travailleur de rue de 1992 à 1996, dans les rues et dans les parcs de Montréal. «Nous avons parti notre organisme à peu près en même temps que la culture hip-hop est rentrée à Montréal au niveau du graffiti», raconte Raymond.
C’est pour répondre aux besoins des jeunes qui souhaitaient être reconnus comme des artistes, et non comme des délinquants, qu’il ouvre le Café Graffiti sur Ste-Catherine Est, en 1997, avec sa collègue Danielle Simard. Le café permet aux jeunes d’exposer leurs œuvres et de se réunir sous un même toit. Si Raymond souhaite tant aider les jeunes aujourd’hui, c’est parce qu’il comprend très bien ce qu’ils peuvent traverser. Après avoir vécu son lot de soucis, l’intervenant s’est promis de venir en aide aux autres. Il a d’ailleurs suivi des études de thérapeute et a enseigné le travail social à l'université McGill pendant 5 ans.