Voici quelques-uns des pires ennemis des arbres et les indices permettant de déceler une infestation.
15 janvier 2015
Voici quelques-uns des pires ennemis des arbres et les indices permettant de déceler une infestation.
Le longicorne asiatique, présent surtout en Ontario, est un coléoptère qui s’attaque à plusieurs espèces de feuillus, dont les érables, les chênes, les peupliers, les sorbiers et les bouleaux. C’est un insecte du type perceur, c’est-à-dire que la larve creuse des tunnels dans le tronc de l’arbre. L’adulte, quant à lui, creuse des sillons ovales dans l’écorce, et on y observe parfois des coulées de sève.
Une des seules façons de l’éradiquer est d’abattre tous les feuillus à proximité des arbres infectés.
Cet autre coléoptère s’en prend principalement aux arbres stressés et affaiblis, mais il peut parfois jeter son dévolu sur des épinettes en santé.
On ne le retrouve pour l’instant qu’en Nouvelle-Écosse, mais il y fait beaucoup de dégâts. Comme pour le longicorne asiatique, vous pouvez constater qu’une épinette est infestée par la présence de coulisses de sève et de trous dans l’écorce. Sous l’écorce apparaîtront des galeries en forme de «L» creusées par les larves.
La tordeuse des bourgeons de l’épinette est une chenille de papillon de nuit. Elle s’attaque aux épines des sapins et épinettes puis, petit à petit, l’arbre s’affaiblit.
Elle fait des ravages dans les forêts partout au Canada, mais peut aussi se retrouver dans vos propres sapins et épinettes. Si vous voyez des larves sur les épines, secouez l’arbre, arrosez-le pour les faire tomber ou ramassez-les à la main. Sachez qu’un arbre infesté a des épines rougeâtres à ses extrémités qui tombent à l’automne. L’arbre commence alors à afficher une teinte grisâtre.
La cochenille, petit insecte suceur, plante son stylet dans l’écorce afin d’en aspirer la sève. Le problème, c’est que ces trous ne se referment jamais, et des champignons causant des maladies viennent s’y installer.
La présence des cochenilles peut être détectée par l’apparition d’une cire blanche sur l’écorce ou sous sa surface. On le retrouve principalement sur les hêtres de la Nouvelle-Écosse, mais il fait tranquillement son chemin vers le Québec. Des études sont en cours pour tenter de trouver la solution à sa propagation. Il semble qu’une autre sorte de champignon pourrait être utilisée pour la combattre.
Ce petit coléoptère est un fléau bien répandu en Ontario et au Québec. Les frênes sont des arbres très présents dans nos forêts, mais aussi dans les villes. Les sillons caractéristiques en forme de «S» que creusent les larves sous l’écorce peuvent tuer un frêne en aussi peu qu’un à cinq ans.
Vous saurez qu’un frêne est infecté si de petits trous en forme de «D» apparaissent sur le tronc, que de jeunes poussent envahissent la base de l’arbre, et que la cime commence à se défolier. Plusieurs mesures ont été prises par le gouvernement et les municipalités pour tenter de l’enrayer.
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