5 actions concrètes pour réduire votre risque de cancer de la vessie

Le cancer de la vessie est le deuxième cancer le plus courant chez les hommes d'âge moyen et d'âge avancé. Réduisez votre risque en suivant les cinq conseils pratiques ci-dessous.

Environ une personne sur cinq est atteinte d'un cancer de la vessie après l'exposition, survenue 30 ou 50 ans auparavant, à certains produits chimiques utilisés pour fabriquer des colorants, peintures, textiles et d'autres produits.

• Il n'y a pas grand chose que vous pouvez faire pour changer les choses à ce moment-là, mais il y a une quantité surprenante de choses à faire pour prévenir le cancer de la vessie en éliminant les causes.

Si vous fumez, votre risque de développer un cancer de la vessie est deux à quatre fois supérieur à celui d'une personne qui n'a jamais fumé. En effet, les chercheurs estiment que les deux tiers de tous les cas de cancer de la vessie sont liés au tabagisme.

• Plus longtemps vous fumez et plus de cigarettes vous fumez, plus votre risque augmente.
• N'essayez pas d'arrêter tout seul. Des études prouvent que vous avez deux fois plus de chances de réussir dans votre projet si vous combinez des produits qui remplacent la nicotine comme la gomme ou le vaporisateur nasal avec une forme d'aide organisée comme un programme de soutien ou une ligne téléphonique d'aide au renoncement au tabagisme

Si vous buvez l'eau de votre puits ou même de l'eau municipale avec des hauts niveaux d'arsenic, votre risque de cancer de la vessie est plus élevé. Les niveaux d'arsenic doivent être inférieurs à 10 microgrammes par litre.

• Demandez à votre autorité locale de traitement des eaux un rapport sur la qualité de votre eau; il devrait indiquer la quantité d'arsenic présente dans votre eau.
• Si vous avez un puits, vous pourriez avoir à payer pour faire tester votre eau par une entreprise privée.

Les légumes crucifères comme les brocolis, le chou, le chou frisé, le chou à rosette et le chou de Bruxelles sont riches en isothiocyanates.

• Ces antioxydants inhibent les enzymes qui rendent certains produits chimiques qui sont dans notre corps plus susceptibles de causer le cancer.
• Une étude a révélé que manger trois portions ou plus par mois de ces aliments réduit le risque de cancer de la vessie d'environ 40% par rapport à une consommation inférieure.
• La cuisson détruit l'enzyme nécessaire à la production d'isothiocyanates, en réduisant les quantités disponibles de 60 à 90%. Donc, mangez ces légumes crus au moins de temps en temps.

Cet oligo-élément est un puissant antioxydant lié à une incidence basse de plusieurs cancers, dont le cancer de la vessie.

• Dans votre corps, le sélénium entre en contact direct avec les cellules de la vessie, où il empêche probablement les dommages causés par les radicaux libres (les molécules instables qui modifient fortement l'ADN) et réduit les niveaux de toxines cancérigènes.
• Dans le cadre d'une étude de la durée de 12 ans menée sur 26 000 personnes, celles qui présentaient les plus bas niveaux de sélénium dans le sang étaient deux fois plus susceptibles de développer un cancer de la vessie par rapport à ceux qui avaient des plus hauts niveaux.
• Le sélénium est présent dans de nombreux aliments, y compris les noix du Brésil (sans aucun doute, la meilleure source), la farine de blé entier, l'orge perlé et le poisson, y compris le thon.
• La plupart des personnes n'ont pas besoin de sélénium sous forme de compléments alimentaires; vérifiez auprès de votre médecin si vous devez en prendre un.

Des niveaux élevés de gras saturés (qui se trouvent dans beaucoup de matières grasses de produits laitiers, sans mentionner les viandes grasses et le fromage) augmenteraient plus de deux fois le taux de cancer de la vessie, selon une vaste étude espagnole.

• D'autres études constatent que le montant global de graisse dans votre alimentation augmente votre risque; en suivant un régime alimentaire faible en gras et vos risque diminue.