Le souci a de grandes fleurs jaune vif ou orange, qui ressemblent aux marguerites. Nous vous proposons un portrait de cette fleurs plutôt méconnue et des conseils pour la jardiner.
9 octobre 2015
Le souci a de grandes fleurs jaune vif ou orange, qui ressemblent aux marguerites. Nous vous proposons un portrait de cette fleurs plutôt méconnue et des conseils pour la jardiner.
Dans la Rome antique, on l'utilisait en bouillon pour améliorer l'humeur. En Inde, ses fleurs décorent les autels des temples hindous.Cette plante a plusieurs noms : calendula, souci officinal, fleur de tous les mois, fleur de calendule...
En anglais, on dit marigold, c'est-à-dire or de Marie, en hommage à la Sainte Vierge. Originaire d'Europe centrale et méditerranéenne, le souci est une plante annuelle ou bisannuelle sous nos climats.
Ses feuilles aromatiques sont simples et oblongues. Ses fleurs font jusqu'à sept centimètres (deux pouces et deux tiers) de diamètre. Ce sont ses pétales qu'on utilise.
Le souci officinal ne doit pas être confondu avec les soucis africain ou français, qui ont été produits après hybridation d'espèces mexicaines du genre Tagetes. Certaines tagètes sont des fleurs à parts entières, comme l'œillet d'Inde miniature T. tenuifolia, aux fleurs jaunes et dont les feuilles exhalent un parfum citronné, ou encore l'estragon du Mexique (T. lucida).
Variétés : le souci sauvage originel est à fleur simple, mais, au fil des siècles, on a plutôt cultivé les fleurs doubles, car elles sont plus spectaculaires et plus durables.
On trouve ainsi la fleur naine « Fiesta Gitana̻ », qui fait jusqu'à 20 centimètres (huit pouces), et la « Princess », qui atteint 60 centimètres (25 pouces), avec de longues tiges qui en font une belle fleur coupée.
La variété allemande « Erfurter Orangefarbigen » est cultivée en Europe en tant que plante médicinale et commercialisée à ce titre. Une variété unique remarquable datant du 16e siècle est Calendula officinalis« Prolifera », toujours produite, reconnaissable à sa fleur principale encerclée de plus petites fleurs à la base.
Emplacement : le souci préfère le plein soleil et un sol assez fertile et bien drainé.
Multiplication : les grandes graines sont faciles à semer et germent rapidement. Les enfants peuvent les cultiver facilement. On les sème directement en terre au printemps.
Entretien : couper régulièrement les têtes fanées prolonge la floraison.
Parasites et maladies : le souci est sensible au mildiou en automne. La variété « Orange Gem » est bien résistante.
Récolte et conservation : récoltez les pétales une fois la rosée asséchée, puis étalez-les en une fine couche sur des plateaux recouverts de papier, à l'abri du soleil et dans un endroit bien aéré. Quand les pétales sont secs, conservez-les dans des pots hermétiques. Pour un meilleur usage médicinal, séchez les têtes entières de fleur, et vérifiez qu'elles sont bien desséchées avant de les mettre en pots.
Les fleurs de souci ont des propriétés cicatrisantes et anti-inflammatoires locales importantes. Sur les blessures, les coupures et les brûlures, appliquez localement sous forme d'onguent, de crème ou d'huile infusée.
Légèrement astringent, le souci peut aider à arrêter le saignement et contenir tout risque infectieux grâce à ses effets antimicrobiens.
Utilisez de la teinture de souci comme bain de bouche contre les infections de la gencive et les ulcères.
C'est aussi un bon agent antifongique en cas de mycose cutanée.
Traditionnellement, on prend les fleurs en traitement interne en cas d'infection et d'inflammation de l'intestin, y compris pour les ulcères de l'estomac et du duodénum, et comme remède lymphatique si les amygdales sont gonflées.
Pour un usage interne, consultez un médecin ou un phytothérapeute.
Si vous êtes enceinte ou allaitez, n'ingérez pas de souci, mais vous pouvez procéder à des applications locales.
Vous en savez maintenant plus sur le souci. Vous pourrez profiter de ses jolies fleurs ou encore de ses bienfaits médicinaux.
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