Pour devenir courtier immobilier indépendant, il faut d’abord faire ses preuves. Voici les étapes à suivre pour voler de ses propres ailes.
17 avril 2015
Pour devenir courtier immobilier indépendant, il faut d’abord faire ses preuves. Voici les étapes à suivre pour voler de ses propres ailes.
D’abord, rappelons qu’on ne devient pas courtier immobilier d’un coup de baguette magique. Il est essentiel d’obtenir un permis de pratique pour exercer la profession de courtier. Chaque territoire ou province possède sa propre réglementation. La formation exigée varie selon la province, mais il est nécessaire de réussir l’examen écrit demandé par l’association qui encadre la profession (par exemple, l’Organisme d’autoréglementation du courtage immobilier du Québec - OACIQ) afin d’obtenir le permis requis. Dans certaines provinces, on exige également que le courtier poursuive une formation continue dans le domaine.
Généralement, un courtier immobilier travaille de façon autonome au sein d’une agence de courtage qui lui offre soutien et encadrement. Mais il arrive parfois qu’on veuille quitter le cocon familial... Pour devenir totalement indépendant et n’offrir ses services qu’en son propre nom, vous aurez, ici encore, quelques règles à suivre qui peuvent changer selon la province de travail. Par exemple, on peut exiger un certain nombre d’années d’expérience auprès d’une agence avant d’obtenir le droit de devenir courtier immobilier indépendant ou de diriger sa propre agence de courtage.
Une fois que vous aurez répondu à toutes les normes requises et obtenu votre permis d’exercer en tant que courtier immobilier indépendant, la question du lieu de travail mérite d’être évaluée. Certains courtiers immobiliers décident de travailler directement de chez eux, d’autres préféreront avoir pignon sur rue. Si travailler de chez soi permet une certaine souplesse et un investissement moindre, il peut être avantageux d’ouvrir un bureau d’affaires dans un local commercial, afin d’obtenir une meilleure visibilité auprès d’une nouvelle clientèle et de susciter davantage la confiance des vendeurs et des acheteurs.
Plusieurs moyens existent pour faire connaître son entreprise. Vous devrez évaluer quels sont ceux qui vous conviennent le mieux et quel pourcentage de votre temps et de votre budget y sera consacré.
Comme vous travaillez à la commission, prévoyez un fonds de roulement couvrant vos dépenses de démarrage, vos dépenses courantes, ainsi que quelques mois de salaire. Il peut s’écouler un certain temps avant de recevoir le pourcentage des ventes qui vous revient. Alors, pour ne pas être pris au dépourvu, faites des provisions avant de plonger.
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