Polyarthrite rhumatoïde: hérédité, œstrogène et progression

1 septembre 2016

On vous a diagnostiqué de la polyarthrite rhumatoïde. Et après? Apprenez comment celle-ci va affecter vos hormones et votre bien-être d'une façon générale.

Polyarthrite rhumatoïde: hérédité, œstrogène et progression

Le rôle de l'hérédité

Il semble que beaucoup de personnes développant de l'arthrite rhumatoïde ont hérité de leur susceptibilité à cette maladie.

  • Il est probable que plusieurs gènes différents déterminent la tendance d'une personne à développer de la polyarthrite rhumatoïde, ainsi que la gravité de cette dernière. Comme on pouvait s'y attendre, les gènes en question sont souvent ceux qui contrôlent le système immunitaire.
  • Par exemple, 65% des personnes atteintes de PR ont un marqueur génétique (une protéine appelée HLA-DR4) sur la surface de leurs globules blancs.
  • Les globules blancs jouent un rôle majeur dans les efforts de l'organisme à combattre les infections. Ainsi, cette protéine pourrait en quelque sorte les inciter à attaquer les tissus de votre propre corps.

Les œstrogènes

Les femmes sont beaucoup plus sensibles aux maladies auto-immunes que les hommes, et la PR ne fait pas exception: trois cas sur quatre concernent des femmes, et les chercheurs soupçonnent l'œstrogène d'en être responsable.

  • Combiné à certains «gènes de susceptibilité», l'œstrogène semble faire pencher la balance du côté du développement de la PR. Ainsi, une femme héritant de ces gènes risque très probablement de développer la maladie, tandis que son frère, avec les mêmes gènes, restera en bonne santé.
  • Quand une femme a une tendance génétique à développer de la PR, l'œstrogène risque de rendre son système immunitaire hypersensible, de telle sorte qu'en réponse à une infection, les cellules immunitaires lancent une attaque non seulement sur les microbes envahisseurs, mais aussi sur ses propres tissus.

Comment progresse la PR?

  • Dans environ 80% des cas, la PR commence lentement, affectant d'abord quelques articulations, généralement celles des doigts, des poignets ou des orteils.
  • La maladie finit presque toujours par affecter 20 articulations ou plus, y compris les épaules, les chevilles, les hanches et les genoux.
  • Mais tous les cas ne se développent pas progressivement: la PR apparaît parfois du jour au lendemain, touchant un grand nombre d'articulations du corps en l'espace de quelques jours seulement.
  • Si l'inflammation persiste, les cellules de la membrane synoviale risquent de commencer à croître de façon incontrôlée, formant un autre tissu, le pannus, et épaississant cette membrane normalement fine.
  • L'articulation enfle et devient gonflée au toucher.
Le contenu mis de l'avant sur ce site se veut un élément d’information ayant pour but de vous informer ou de vous outiller, mais ne devrait jamais servir de substitut à l'avis d'un professionnel. L'utilisation de ce site est sujet à nos conditions d'utilisations et déclaration de confidentialité.
Fermer le menu